Alors que nous sommes à quelques jours de la deadline pour les déclarations d’impôt, c’est l’occasion de mentionner qu’à compter de l’année prochaine tout change ! En matière de fiscalité pour les valeurs mobilières, le gouvernement a mis en place une taxe fixe qui est entrée en vigueur en janvier 2018. Si vous aviez raté cette information capitale, voici un cours de rattrapage à l’aide de cette petite fiche de synthèse.
Mise en place du Prélèvement Unique Forfaitaire ou « flat tax »
En 2018 a eu lieu une modification importante du régime en place pour la fiscalité des portefeuilles d’actions avec la mise en place du PFU. Ce Prélèvement Forfaitaire Unique est fixé à 30% pour vos dividendes et plus-values. Les 30% de cette flat tax sont constitués de 12,8% au titre de l’impôt sur le revenu et 17,2% de CSG. Sont concernés par le PFU:
- Les dividendes
- Placements à revenu fixe (obligations, titres de créance, etc.)
- Plus-values de cession de valeurs mobilières soumis à l’IR
Les revenus mobiliers (tel que les intérêts, produits et dividendes) seront taxés immédiatement tandis que la flat tax pour les plus-value ne sera effectuée qu’au moment de l’imposition annuelle.
Une modification de la taxation qui n’arrange pas les moins imposés
Parmi les mesure, on constate que l’abattement lié à la durée de détention d’un titre sera supprimé en 2018 pour tout les titres acquis depuis le 1er janvier. L’incentive visant à pousser les investisseurs à acheter des actions sur du long terme avec un abattement de 65% au delà de 8 ans et 50% entre 2 et 8 ne sera donc plus disponible.
Après analyse des journalistes du site lerevenu, ce sont les particuliers imposés à des taux marginales de plus de 30% qui vont réellement bénéficier d’allègements fiscaux grâce à cette nouvelle taxation.
On constate donc malheureusement un coup porté aux petits porteurs en 2018. Ainsi un investisseur sur un taux marginal d’imposition à 14% se verra payer entre 0,5 et 9,96% d’impôts supplémentaires sur ses revenus et plus-values selon la durée de détention de ses titres.
Source utilisée pour cet article: http://www.france-finance.fr